L’ouverture des négociations avec les Emirats arabes unis en vue de la signature d’un accord bilatéral (G2GA) marque une avancée majeure dans cette coopération stratégique, créant un cadre juridique solide pour encadrer ce partenariat à long terme. Cette zone touristique offrira des conditions favorables aux investisseurs internationaux, avec des incitations fiscales et une infrastructure moderne. Madagascar, malgré ses atouts naturels uniques, n’a pas encore atteint son plein potentiel dans le domaine touristique par rapport à ses voisins comme Maurice ou les Seychelles. Selon des experts du secteur, ce projet pourrait changer la donne. « Avec la création de cette zone franche, nous nous attendons à une explosion de l’intérêt des investisseurs étrangers pour Madagascar », estime le directeur d’une agence de voyages basée à Antananarivo.
Retombées
Le projet, qui bénéficie d’un soutien gouvernemental fort, prévoit également l’identification et la validation d’un site stratégique pour accueillir la Zone franche internationale touristique. Un comité interministériel de pilotage sera ainsi mis en place pour coordonner les différentes parties prenantes, y compris les investisseurs, les professionnels du secteur touristique, ainsi que les autorités locales et internationales. Les professionnels du tourisme sont optimistes quant aux retombées potentielles du projet. Selon un expert en développement touristique, il considère que « la mise en place de ce projet pourrait bien redéfinir l’image de Madagascar sur la scène touristique internationale. En développant des infrastructures modernes tout en préservant l’authenticité et la richesse culturelle de l’île, nous pouvons attirer une nouvelle catégorie de visiteurs ». Une fois ce projet réalisé, les retombées économiques pour Madagascar pourraient être considérables. L’augmentation du nombre de visiteurs contribuerait non seulement à générer des recettes touristiques, mais aussi à créer de nombreux emplois dans des secteurs connexes tels que la construction, l’hôtellerie et les services. En effet, les infrastructures modernisées et l'attrait pour les investisseurs étrangers permettront d'accélérer la diversification de l'économie locale. Selon certains observateurs, Madagascar pourrait même devenir un leader en matière de tourisme dans la région de l’océan Indien, surpassant des destinations comme Maurice ou les Seychelles, qui bénéficient d’une plus grande visibilité jusqu’à présent.
La rédaction